Des proches de Delphine Jubillar, infirmière disparue depuis un mois dans le Tarn, ont signalé mercredi dernier une brève activation de son compte Facebook, en cours de vérification par les gendarmes, avait-on appris vendredi de source proche de l’enquête. Les gendarmes en charge de l’enquête vont « étudier le fait pour déterminer si le compte a été piraté ou non », précisait cette source. Des nouvelles recherches ont lieux cette semaine pour retrouver la femme de 33 ans.
Avocat de six amis et cousins de Delphine Jubillar qui se sont constitués partie civile, Philippe Pressecq a indiqué à l’AFP que ses clients avaient envoyé aux enquêteurs de la gendarmerie une capture d’écran attestant de l’activation.
La piste criminelle est privilégiée dans cette affaire depuis l’ouverture d’une information judiciaire pour « arrestation, enlèvement, détention ou séquestration ». Initialement ouverte pour « disparition inquiétante » par le parquet d’Albi, l’enquête est entre les mains de deux juges d’instruction toulousains.
Après cette actualité qui donnait un espoir de retrouver Delphine Jubillar en vie, de nouvelles recherches ont débuté ce lundi 18 janvier et continueront tout au long de la semaine dans le Tarn. Selon La Dépêche, cinq gendarmes des brigades nautiques ont été réquisitionnés pour sonder la rivière.
Malheureusement, l’eau « boueuse », la profondeur pouvant parfois atteindre 12 mètres ou encore l’encombrement résultant des branches n’aident pas les plongeurs dans leur travail. « On cherche à tâtons », a expliqué à nos confrères français l’un des militaires présents.
Les fouilles entreprises ce lundi n’ont rien donné.
Pour rappel, c’est le mari de l’infirmière qui avait signalé aux gendarmes la disparition de son épouse, le mercredi 16 décembre au petit matin, vue pour la dernière fois dans le village de Cagnac-les-Mines. Le couple était en instance de divorce.
« Rien n’indique » que la disparition de cette mère de famille de 33 ans « a pu être volontaire », avait indiqué le 23 décembre le procureur de Toulouse Dominique Alzeari, après une journée de battue citoyenne encadrée par la gendarmerie et ayant rassemblé plus d’un millier de volontaires.